Que faire si vous avez une envie pressante, mais que vous ne savez pas comment demander où se trouvent les toilettes ? Vous commencez à paniquer, mais là vous vous souvenez de la vidéo associée à cet article ! Il n’est certes pas sûr que cette situation se produira. Mais nous sommes là pour vous enseigner ce que les Israéliens (et d’autres personnes vivant ou visitant Israël) considèrent comme les phrases hébreuses les plus importantes à utiliser lors votre visite.
Regardez la vidéo, et ne vous inquiétez pas : nous allons vous aider avec la prononciation grâce à la translittération des mots !
Liste des phrases clés
Shalom : Bonjour/Au revoir/Paix
Shalom est un mot que vous connaissez sans doute déjà. Si ce n’est pas le cas, il signifie essentiellement « paix », mais c’est le mot utilisé pour dire bonjour et au revoir. On l’utilise lorsqu’on aborde quelqu’un, avec l’une des autres phrases de cette liste.
Eifo ha shirutim ? : Où sont les toilettes ?
Nous considérons que c’est l’une des phrases les plus importantes à apprendre. Surtout si vous n’avez pas l’habitude du shawarma épicé !
Ata medaber Anglit ? : Parlez-vous anglais ?
Tout aussi important que la première, surtout si vous avez du mal a retenir beaucoup de phrases. Vous serez agréablement surpris de constater qu’un assez grand nombre d’Israéliens parlent anglais. Il est toutefois important de leur demander d’abord. La politesse coûte peu et achète tout.
Ani lo medaberet ivrit : Je ne parle pas hébreu
À utiliser comme une interjection quand quelqu’un commence à discuter avec vous en hébreu. Vous pouvez essayer la phrase précédente et prier pour une réponse positive. Sinon, il vous faudra communiquer dans une sorte de langue des signes improvisée. Apprendre l’hébreu, au-delà de raisons pratiques, est intéressant car c’est une belle langue qui a aidé à réunir le peuple juif après des milliers d’années.
Mayim bevakasha : De l’eau, s’il vous plaît
Israël est un pays chaud. Grâce à l’ingéniosité israélienne à la fin des années 40 et 50, ce pays qui était autrefois un grand désert compte aujourd’hui de nombreuses terres agricoles. Mais il y fait encore très chaud, même en hiver, et connaître cette phrase vous sera utile, car avec la gorge sèche votre conversation ne durera pas longtemps.
Mazgan? : Vous avez la clim ?
Utile lorsque vous vous renseignez sur l’hôtel dans lequel séjourner. Essentiel, même.
Kama ze oleh? — Combien ça coûte ?
Rappelez-vous, la monnaie est le shekel. Il est important de s’enquérir au sujet du coût des articles car souvent les prix ne sont pas affichés dans les marchés. Par exemple, si vous avez un coup de cœur pour la jolie écharpe en laine dans un souk de la vieille ville.
Ze yoter midai : C’est trop.
Ce que vous dites lorsque la réponse à la question précédente ne vous satisfait pas. Adieu, jolie écharpe…
Kama ata yechol la’asot li ? : Quel prix pouvez-vous me faire ?
Lorsque vous essayez de faire baisser le prix. À utiliser juste après la phrase précédente. Peut-être aurez-vous cette jolie écharpe, après tout.
Lo : Non
Pour refuser quelque chose.
Ken : Oui
Pour affirmer quelque chose.
Toda Raba ! : Merci beaucoup !
Les Israéliens sont à cheval sur la politesse et être reconnaissant pour les services rendus vous mènera très loin !
Bevakasha : S’il vous plaît
Pour demander quoi que ce soit. Bien sûr. Les bonnes manières ouvrent bien des portes !
Ma Shlomcha ? : Comment allez-vous ?
Il est de bon aloi de s’enquérir sur le bien-être d’autrui. Certains Israéliens parleront surtout des affaires, d’autres de leur santé. D’autres vous parleront de leur fils ou leur fille et de leur fierté qu’il ou elle ait terminé ses études de médecine. Les Israéliens sont des parents fiers. Ou très déçus. Vous regretterez peut-être d’avoir demandé : « Ma shlomcha ? » !
Sababa : Super
Utile pour montrer votre appréciation dans à peu près n’importe quelle situation ! Comme pour « Je nous ai obtenus des sièges au premier rang pour le concert Coldplay ! », « Sababa ! ». Mais aussi, vous pouvez l’utiliser pour la question précédente quand quelqu’un vous demande : « Ma shlomcha ? ».
Chutzpa — Gall
Il s’agit en fait d’un mot yiddish qui a été incorporé dans l’hébreu moderne. Il est utilisé pour signifier le comportement quelque peu audacieux d’une personne. Par exemple, dans un contexte professionnel, où un employé s’immiscerait dans une conversation avec le PDG pour lui dire son opinion sur l’orientation stratégique que devrait emprunter l’entreprise. Ça peut porter ses fruits… parfois. Avoir de la chutzpa, c’est avoir une confiance en soi effrontée qui ressemble beaucoup à de l’arrogance pour beaucoup. C’est donc une qualité très relative.
Slicha : Excusez-moi
Ce que vous pouvez dire quand quelqu’un passe devant vous dans la file d’attente (la chutzpa !). Cela arrivera souvent si vous ne réagissez pas, alors ne vous laissez pas marcher sur les pieds !
Achi : Mon frère
Rappelez-vous ce que disait l’homme dans la vidéo ! C’est une expression utile si on veut s’attirer les faveurs d’autrui.
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Atsor nahag ! : Chauffeur, arrêtez-vous !
Encore faut-il que le chauffeur de taxi vous entende avec son CD de chansons folkloriques traditionnelles israéliennes. Utilisez plutôt Uber. Vous pouvez également vous déplacer en bus.
Eze kivun ha tachana ha merkazit ? : Où se trouve la gare routière ?
C’est une phrase importante, mais assez complexe. Peut-être devriez vous l’écrire. La gare routière vous emmènera un peu plus loin que le chauffeur de taxi. Dans la ville suivante par exemple.
Mamash : Vraiment
Vraiment ? Il est nécessaire de connaître ce mot ? Eh bien, il est utile dans une conversation en hébreu si vous ne connaissez pas beaucoup la langue. Vous pouvez simplement hocher la tête et dire : « Mamash ? Mamash ? » en réponse à tout ce que votre nouvelle connaissance vous dit.
Yalla : Allons-y.
Mais aller où ? Bonne question ! Il s’agit d’expression idiomatique. Plus on étudie une langue, plus on en comprend les subtilités.
Stam : Rien
Cela se dit plus ou moins dans le contexte de « ce n’est pas grave » ou « pas de soucis ». Si par exemple quelqu’un renverse son verre d’eau sur vous et que vous voulez le rassurer sur le fait qu’il n’y a pas de problème. On peut aussi l’utiliser dans le sens de : « Je plaisante, ce n’est rien, relax ! »
Ani ohev otach : Je t’aime bien
Mais… pas pour dire : « hey tu es un type sympa ». Plutôt… « tu me plais ». Attention à ne pas rougir ! Si c’est réciproque, super. Sinon, dites : « Lo ! Même pas en rêve ! » À utiliser à bon escient et avec parcimonie bien sûr !
Mais attendez, il y a tellement plus à apprendre !
Apprendre uniquement quelques phrases ne vous mènera pas très loin. Pour vraiment comprendre et apprécier Israël et sa culture, il vous faudra vous plonger dans l’apprentissage de la langue hébraïque. Surtout si vous envisagez de déménager, d’y travailler ou de vous y rendre en visite. Et nous pouvons vous aider !
Grâce aux méthodes d’enseignement immersives de l’Institut d’hébreu Rosen, nos cours vous permettront de parler l’hébreu moderne comme un vrai Israélien (surtout si vous suivez également notre cours sur les accents israéliens). C’est la meilleure façon de voyager, de vivre et de travailler dans le pays où coulent le lait et le miel. Alors, inscrivez-vous à nos cours Oulpan dès aujourd’hui, et vous ne direz plus « Ani lo medaberet ivrit ».
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