La cuisine de rue israélienne : bien plus que des Falafels.

La plupart des gens sentent l’odeur des falafels et y goûtent dès leur arrivée en Israël. Beaucoup d’entre eux arrivent dans la ville blanche, Tel Aviv, ou dans la belle ville verte, accro au travail, d’Haïfa et se sentent obligés de s’arrêter au premier endroit où l’on peut goûter les meilleurs falafels dès qu’ils ont posé leurs valises.

Mais en Israël, la nourriture ne s’arrête pas à ces merveilleuses petites boulettes de pois chiche frites. Nous souhaitons en profiter pour vous faire découvrir quelques délicieuses spécialités israéliennes que vous aurez absolument envie de goûter lors de votre prochain voyage en Israël, le pays où coulent le lait et le miel.

La meilleure cuisine de rue israélienne – à part les falafels. Voici quelques exemples :

Lorsque vous parcourez les rues de ce musée à ciel ouvert de 20 000 km², la variété des kiosques, de cafés et de restaurants de rue est presque aussi grande et unique que les 8 millions d’habitants du pays. À ce jour, il y a de grands débats sur ce qu’est la véritable cuisine israélienne et ces discussions viennent des origines du peuple israélien. Les premiers Israéliens étaient en effet des migrants venus du monde entier qui ont ainsi formé un mélange culturel international. Ceci explique pourquoi la nourriture est aussi variée, intéressante et délicieuse. Avant de commencer à mentionner quelques plats des plus spectaculaires, nous devons vous prévenir que vous risquez d’avoir faim. Vous pouvez donc arrêter de lire ici et reprendre votre lecture quelques minutes avant votre pause déjeuner. Ce sera mieux pour vous.

Shakshuka

Cela se prononce : Shak-shoo-kah – שַׁקְשׁוּקָה

« Ne touchez pas la poêle : elle est chaude ! » Après avoir entendu ce gentil avertissement de la serveuse ou de la caissière, vous serez sur le point de goûter l’une des saveurs uniques du Moyen-Orient. Il est difficile de croire que ce plat à base d’œufs durs et de sauce tomate, souvent aromatisé au cumin, est d’origine tunisienne. En fait, ce n’est pas étonnant quand on sait que presque tous les plats auxquels vous goûterez, que vous mangerez et que vous admirerez en Israël sont le fruit d’un mélange culturel qui enrichit délicieusement la cuisine locale.

De nos jours, vous pouvez aromatiser le Shakshuka à votre guise en y ajoutant : des oignons, des poivrons, des champignons, des olives, de la ciboule, de l’origan et même de l’ail. Tout à fait : de l’ail ! Ne l’avons-nous pas déjà mentionné auparavant ?

Sabich

Ce mot se prononce : Sa-bi-ch – סַבִּיח (il se termine par un son particulier qui n’est ni un « h » ni un « ch »)

On a donc un pain à pita, de l’houmous, de la tehina (crème de sésame) et d’autres garnitures. Non merci monsieur, pas de falafels dans mon pita cette fois-ci ! Le sabich est un plat israélien traditionnel qui consiste en un pita chaud farci avec des tranches d’aubergine frites et un œuf dur écrasé. Pour les nombreuses personnes qui déclarent détester les aubergines, le sabich pourrait être un excellent moyen de commencer à les adorer. En effet, le dicton « de la haine à l’amour il n’y a qu’un pas » s’applique bien entendu aussi aux spécialités culinaires israéliennes. Vous pouvez me faire confiance !

Si vous voulez savoir où on peut en manger, sachez que les experts affirment qu’on trouve les meilleurs sabiches de tout le Moyen-Orient dans la périphérie de Tel Aviv, à Givatayim. Allez-vous là-bas et recherchez « Oved’s ». Là votre estomac pourra vivre une expérience toute nouvelle. Mais vous avez peut-être envie d’entendre les différents avis discordants, mais sérieux, des Israéliens lorsque vous leur demanderez où l’on peut manger les meilleurs houmous, falafels, sabiches ou tout autre type de nourriture. En effet, chacun a sa propre opinion sur cette question et la défendra avec acharnement.

Meorav Yerushalmi

Ce mot se prononce : Meh-o-rahv Yeh-roo-shal-me – מְעֹרָב יְרוּשַׁלְמִי

Même si ce mets se contient le mot « Jérusalem », vous ne vous casserez pas une dent en croquant dans un mur de la ville ! Meorav Yerushalmi, que l’on appelle aussi « assortiment de grillades de Jérusalem », aura croyez-nous

beaucoup plus de charme et amusera davantage le propriétaire du stand si vous le prononcez en hébreu.

On peut considérer ce plat comme la plus grande spécialité de Jérusalem, même si on la trouve aussi dans d’autres villes. C’est un mélange de foie et de cœur de poulet, de morceaux d’agneau et même de rate préparés traditionnellement sur une grille plate et très grasse. On peut rehausser le goût en l’assaisonnant avec de l’ail, de l’oignon, du poivre et un peu de coriandre. Le pain pita vous obsède ? Ne vous inquiétez pas : vous pouvez manger votre Meorav Yerushalmi sur une assiette ou dans un pita chaud sorti droit du four. Bon appétit ou comme nous disons en Israël : Bete’avon !

Jachnun

Cela se prononce : Ja-ch-noon – גַ’חְנוּן (vous vous rappelez ce son bizarre dont nous avons parlé avant ?)

Ici aussi, le mélange culturel joue en votre faveur. Ce plat yéménite est la version locale du « petit-déjeuner » des champions, mais n’essayez surtout pas de faire du sport après l’avoir mangé ! Ce mets, que l’on peut aussi manger comme dessert, est fait d’une fine couche de pâte enroulée avec un peu de beurre. Il a la forme d’un rouleau et a une drôle de couleur ambre.

On le sert en général avec des tomates fraîches et froides râpées, avec un ou deux œufs durs (cela dépend de l’endroit). Il y a une centaine de minuscules restaurants proposant de bons Jachnun chauds qui sont ouverts 24h/24 et 7j/7. Ce n’est pas la nourriture la plus saine, car il y a vraiment BEAUCOUP de pâte, mais il n’y a rien de tel qu’un ou deux rouleaux de Jachnun au milieu de la table pour bien démarrer le sabbat. Je veux dire, ce n’est pas une simple coïncidence si nous le mangeons lors de notre jour de repos.

Sachlav

Cela se prononce : Sah-ch-love – סַחְלֶבּ

Pour les amateurs de desserts ! Pour ceux qui ne quitteront pas la table avant d’avoir fini leur gâteau ! Pour ceux qui aiment terminer leur repas par une petite douceur ! Disons-le tous en chœur : Sachlav !

Le sachlav est une boisson crémeuse. Ceux qui savent bien la préparer utilisent des bulbes d’orchidée moulus pour obtenir une consistance plus épaisse et une note de vanille pour lui conférer un parfum et un arôme sublimes et délicieux. La plupart du temps, on y

ajoute des noix, des fruits secs (vous savez déjà qu’en Israël nous adorons les noix, les pistaches et les fruits secs. Alors, ne faites pas semblant d’être surpris !) et, bien entendu, aussi une bonne dose de cannelle. Si vous faites partie

des gens qui aiment les douceurs, vous devez absolument goûter le sachlav lors de votre prochaine visite en Israël. P.S. : nombreux sont ceux qui disent que le sachlav peut même être aphrodisiaque… nous tenions à le préciser.

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D’autres conseils et recommandations

Ne rentrez pas chez vous sans avoir d’abord goûté un bon shawarma. Et quand vous le faites, oubliez votre régime pendant un moment et commandez un « lafa ». Nous aimons le concept de beaucoup de viande, de houmous et de légumes emballés dans une grande quantité de pâte.

Si vous venez dans la zone de Tel Aviv, arrêtez-vous au « Minzon ». Cela pourrait être une bonne idée. C’est là que vous trouverez la version personnalisée de l’un de nos meilleurs chefs : Eyal Shani. Vous avez des dizaines de garnitures pour votre pain à pita et vous devrez absolument en essayer au moins trois. Découvrez notre nouveau guide « 48 heures à Tel Aviv » et les endroits qui servent ces plats délicieux.

Ces mets ne sont qu’un tout petit exemple de ce que nous consommons tous les jours. Si cela vous impressionne, ne vous inquiétez pas, nos meilleurs chefs innovent à tout moment et servent aussi les meilleurs hamburgers, pâtes, sushi, ramen, curry, etc. La liste est longue.

Bien sûr, tout ce qui est traduit perd un peu de son sens. Lorsque vous traversez le marché, il est bien plus amusant de comprendre ce que les vendeurs crient lorsqu’ils vendent leur marchandise. Notre langue est étroitement et éternellement liée à notre cuisine. Vous pouvez bien entendu surmonter cet obstacle en prenant part à notre cours d’hébreu moderne. Eh bien, nous vous avons donné tous les conseils utiles dont vous avez besoin et il nous reste encore une chose à dire : Beteavon !

Y a-t-il encore un plat israélien que vous souhaiteriez rajouter à cet article ? Notez-le dans les commentaires ci-dessous pour que nous puissions créer une deuxième partie avec d’autres recommandations savoureuses.

A propos de l'auteur

Arie Elbelman R.Arie est né et a grandi au Chili et a immigré en Israël au début de la vingtaine. Il veut jouer un rôle actif dans le développement de ce pays jeune et intelligent. Arie croit que la meilleure façon de façonner notre présent et notre avenir est de vivre avec des hiérarchies plus horizontales, de sourire beaucoup et de toujours se respecter mutuellement.

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